Markus Schirmer nous arrive avec peu ou prou le même concept que Mari Kodama (PentaTone); un regroupement de "petites" sonates de Beethoven.
Cerné par une prise de son idéale, précise sans être entêtante, Schirmer aborde l'ensemble avec la distinction, le goût et la pondération qu'on lui connait. La sobriété naturelle est ici gage de succès - Brendel l'a bien montré.
Par rapport au "maître", Schirmer, comme Kodama, est un peu moins raffiné dans le toucher, mais quiconque est en quête un enregistrement net et précis de piano beethovenien, sans chichi interprétatif - ce public qui jadis achetait La Tempête par Theodor Paraskivesco chez Calliope - trouvera ici très exactement ce qu'il est venu chercher.
Christophe Huss
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Cerné par une prise de son idéale, précise sans être entêtante, Schirmer aborde l'ensemble avec la distinction, le goût et la pondération qu'on lui connait. La sobriété naturelle est ici gage de succès - Brendel l'a bien montré.
Par rapport au "maître", Schirmer, comme Kodama, est un peu moins raffiné dans le toucher, mais quiconque est en quête un enregistrement net et précis de piano beethovenien, sans chichi interprétatif - ce public qui jadis achetait La Tempête par Theodor Paraskivesco chez Calliope - trouvera ici très exactement ce qu'il est venu chercher.
Christophe Huss
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