Multichannel à TACET
Foire aux questions
- Quelle est la différence entre le son Surround et le TACET Real Surround Sound ?
- Qu'apporte le Real Surround Sound ?
- Qu'est-ce qu'un réalisateur musical et en quoi son rôle diffère-t-il de celui d'un Tonmeister ?
- Qui peut m'aider à connecter et régler correctement mon système d'écoute ?
- Me faut-il un écran pour écouter le TACET Real Surround Sound ?
- De quel type de lecteur ai-je besoin ?
- Comment dois-je régler mon lecteur ?
- Puis-je encore utiliser mon ancien amplificateur stéréo ?
- Quel type d'amplificateur Surround dois-je acheter ?
- Comment brancher le lecteur à l'ampli Surround ?
- Comment régler l'ampli Surround ?
- Que signifie " Bass Management " ?
- Puis-je utiliser mes vieilles enceintes ?
- Combien d'enceintes me faut-il ?
- Comment placer les enceintes ?
- Entendre de la musique à l'arrière, n'est-ce pas dérangeant ?
- Quelle est la résolution des disques TACET ?
- Qu'est-ce qui sonne le mieux : Blu-ray, SACD, DVD Audio, fichiers téléchargés ?
- Qui est TACET ?
- Les productions audio TACET
Quelle est la différence entre le son Surround et le TACET Real Surround Sound ?
Le son Surround permet de s'affranchir de la restitution sur deux canaux seulement (la " stéréo " bien connue). La musique ne provient plus - comme sur les enregistrements stéréo - de l'avant, sur deux enceintes, mais elle est reproduite sur plusieurs canaux (disposés tout autour de l'auditeur). C'est ce côté multicanal qui rend possible la restitution d'un son Surround enveloppant.
Extérieurement, un Blu-ray, un SACD ou un DVD-Audio ressemble beaucoup à un CD. Pourtant, la structure physique de chacun de ces nouveaux supports est différente, ce qui leur permet d'offrir une capacité de stockage d'informations bien supérieure. Ce ne sont donc pas seulement de nouveaux supports pour le son : ils fournissent l'occasion d'une remise à plat complète de tout ce qui s'est fait jusqu'à présent, et d'une nouvelle recherche esthétique.
Le mot " Surround " (du verbe anglais " entourer ") signifie que les informations sonores enveloppent l'auditeur dans toutes les directions. Tout le local d'écoute est utilisé pour restituer les sentations musicales ; les canaux et enceintes arrière peuvent reproduire des informations acoustiques relatives au local d'enregistrement (et non de la musique), ce qui donne l'impression à l'auditeur d'être véritablement assis dans la salle de concert. Ces informations acoustiques peuvent être importantes pour la sensation de réalisme. Mais le son multicanal va bien au-delà de cette "simple" dimension spatiale. On peut très bien s'arrêter là, mais ce serait n'utiliser qu'une partie des possibilités de ce nouveau procédé.
Chez TACET, nous établissons une distinction entre le son Surround conventionnel et le "TACET Real Surround Sound". Dans ce dernier, tous les canaux sont d'une importance égale ; autrement dit, les informations musicales sont réparties équitablement entre eux. Le nombre de canaux va jusque "cinq plus un". Chaque canal utilisé sert à la musique, il ne contient pas que des information d'ambiance spatiale (à part quelques exceptions où ce choix est délibéré à l'enregistrement : par exemple, un récital d'orgue sans aucun autre instrument, où le volume de l'église "accompagne" le jeu de l'organiste, et où le côté spatial lui permet de se déployer pleinement). L'impression d'être présent dans la salle est aussi parfaitement restituée par des enregistrements contenant de la musique sur tous les canaux.
Dans l'esprit de ceux qui apprécient le TACET Real Surround Sound, un son Surround qui utiliserait pleinement les deux canaux avant mais n'utiliserait les canaux arrière que pour recréer une atmosphère sonore n'est pas un "vrai" Real Surround Sound. Dans les productions audio multicanal TACET, l'auditeur se retrouve plongé au beau milieu de l'événement acoustique/musical, avec les musiciens. Une authentique restitution musicale multicanal en Real Surround Sound va bien au-delà de la simple " tridimensionnalité sonore" : elle sert la musique.
L'auditeur "vit" la musique comme les musiciens la vivent eux-mêmes, chacun écoutant idéalement tous les autres. L'ingénieur du son (Tonmeister ou plutôt "réalisateur musical"), après discussion avec les musiciens, détermine où l'auditeur devrait s'asseoir parmi les instrumentistes : au beau milieu, ou ailleurs.
Par exemple, l'auditeur peut écouter les solistes jouer devant lui, répartis de gauche à droite, avec l'orchestre jouant derrière lui. Dans ce cas, il perçoit l'orchestre comme les musiciens : les sons proviennent de l'arrière. Autre possibilité : disposer les solistes à l'avant gauche, avant droit, arrière gauche et arrière droit, les sons de l'orchestre provenant de tous les côtés. Encore une autre possibilité : un groupe d'instruments solistes à gauche et l'autre à droite, les instrumentistes s'échelonnant de l'avant à l'arrière.
Les possibilités de "mise en sons" (mise en scène acoustique) musicale sont d'une diversité quasi-infinie. Vous pouvez écouter tous ces exemples sur le DVD TACET D101/le SACD S101, consacré aux Concertos Brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach.
Cette mise en sons ne peut fonctionner qu'avec le TACET Real Surround Sound, qui accorde une importance égale à tous les canaux, et les utilise de façon créative. Jusqu'à présent, les autres formes de son Surround ne constituent en fait qu'une extension de la stéréophonie. Techniquement, artistiquement et au niveau du son, le TACET Real Surround Sound est la concrétisation de la vieille idée de l'enregistrement parfait. Il permet de vivre la musique plus intensément, de la comprendre plus directement.
Les Blu-ray, SACD ou DVD Audio TACET en TACET Real Surround Sound, ne demandent pas d'équipement spécifique : ils peuvent être écoutés sur n'importe quelle installation Surround. Le slogan mettant en valeur l'efficacité des DVD Audio TACET est : " Spectaculaire dans la subtilité ".
Disposition des musiciens pour les Concertos Brandebourgeois 2, 3, 4 et 5 (DVD TACET D101)
Qu'apporte le Real Surround Sound ?
La musique enregistrée en TACET Real Surround Sound est une "mise en scène", ou plus exactement une "mise en sons", au sens acoustique du terme. L'auditeur se retrouve transporté au beau milieu de l'événement acoustique, il entend la musique provenir de plusieurs canaux, donc de plusieurs enceintes. Toutefois, la musique n'est pas répartie n'importe comment sur ces canaux : c'est le réalisateur musical qui, dès le début, décide de leur utilisation. Dans ce but, il fait appel à sa créativité, à son bon goût et accorde une attention soutenue et raisonnée aux intentions du compositeur. Un bon réalisateur musical connaît tous les secrets de la partition. Sa mise en sons musicale ne doit pas aller à l'encontre de la partition : au contraire, la partition doit la justifier. De surcroît, le nombre de canaux accru autorise certaines libertés et expérimentations pour mieux servir la partition. Mais pour éviter toute incompréhension, ce sont les musiciens qui déterminent l'aspect artistique : la façon dont la musique est interprétée est celle qu'ils jugent la meilleure.
Le côté multicanal permet aussi de concrétiser, pour la première fois sur un support enregistré, les intentions du compositeur. C'est une autre raison pour laquelle le TACET Real Surround Sound est plus qu'une simple extension de la stéréo. Non seulement il offre davantage d'atmosphère, d'ambiance de salle dans la spatialisation, mais il permet d'accéder à une nouvelle dimension d'écoute. Là encore, on peut parler de "mise en sons" : la musique peut, pour la première fois, se déployer librement autour de l'auditeur, grâce à un son vraiment multicanal, distribuant les informations musicales sur les plusieurs canaux. Voilà l'originalité du son multicanal TACET Real Surround Sound.
Qu'est-ce qu'un réalisateur musical (le terme original allemand est "Musikregisseur", NDT) et en quoi son rôle diffère-t-il de celui d'un Tonmeister classique ?
Une nouvelle compétence est donc nécessaire : celle du réalisateur musical (ou metteur en sons). Elle constitue une extension du Tonmeister, de l'ingénieur du son classique, grâce à une dimension supplémentaire : l'ambition créative, et les capacités nécessaires. La technologie a évolué, les habitudes et les aspirations des auditeurs mélomanes changent, la profession d'ingénieur du son classique doit donc évoluer à son tour.
Les Tonmeister restaient jusqu'alors de grands inconnus pour la plupart des mélomanes amateurs de musique enregistrée. Ces dernières années, les critiques de disques prennent davantage en compte leur travail, cet aspect inséparable de tout enregistrement. Le concept de "mise en sons", de "mise en scène musicale" donne aux critiques de disques un nouveau sujet de discussion, de nouveaux aspects à commenter et à juger. Quel lieu d'enregistrement choisir pour telle ou telle musique ? Où placer les micros, à quelle distance, dans quelle direction, pour capter le meilleur son possible ? Quel équipement technique choisir ? Dans quelles circonstances les instruments sonnent-ils le mieux ? Comment obtenir le meilleur équilibre possible entre les sources sonores ? Comment contrôler l'impression de profondeur (avant-plan, plan moyen, arrière-plan) ? Quels effets acoustiques ou pseudo-acoustiques doivent être utilisés ? Comment doser la réverbération de la salle ? Quelle "image sonore" désire-t-on obtenir ?
Le Tonmeister supervise et coordonne toute la production. Les artistes ont leurs propres conception quant à la façon de jouer la partition : le Tonmeister s'assure que l'enregistrement gravé sur le disque rend justice à cette conception. Mais, ce faisant, les intentions du compositeur sont-elles respectées ? Les prises (enregistrements) "illogiques" ou "inintéressantes" doivent-elles être discutées, et refaites si nécessaires ?
Le Tonmeister se met à la place du public, absent de la séance d'enregistrement, et ne jauge chaque nuance. Il est l'animateur du projet, même auprès des plus grands artistes. Il supervise les tempi, vérifie la justesse, l'homogénéité de la couleur et du volume sonores - un aspect essentiel dans l'éventualité de montages ultérieurs, qui assure que le passage d'une prise à l'autre sera imperceptible.
Le Tonmeister est à la fois le partenaire et le commentateur de l'événement que constitue la séance d'enregistrement. Il doit préserver celle-ci de toute pollution sonore : bruit d'ambiance dans le local, bruits parasites émis par le matériel d'enregistrement, toux, bruits de partitions tournées, chaises qui grincent… C'est le plus souvent à lui qu'il revient d'assembler les meilleures prises pour construire la version définitive de l'enregistrement, celle qui sera gravée sur disque. Avant, pendant et après le montage, il tient compte des remarques des musiciens, et procède aux modifications désirées et nécessaires.
Un réalisateur musical/metteur en sons doit posséder, à la base, les mêmes capacités et les mêmes connaissances qu'un Tonmeister. Mais son rôle de "réalisateur musical" chez TACET lui impose encore d'autres tâches.
Son rôle consiste en effet, en plus, à superviser la "mise en sons" acoustique. Comment répartir les différents instruments - ou groupes d'instruments - dans la salle ? Quels sons, ou mélanges de sons, doivent correspondre à tel ou tel canal ? Comment inclure l'ambiance de la salle ? Que doivent rechercher et essayer les interprètes afin de donner à l'auditeur final, "entouré" de sons, un plaisir maximal ? De façon à ce qu'il puisse se laisser "emporter" par la musique, qu'il soit transporté ailleurs, entièrement.
La musique ainsi "mise en sons", écoutée sur support multicanal TACET, apporte une plus-value incontestable à l'auditeur, et étend son horizon musical de façon insoupçonnable. Un bon exemple : l'enregistrement de l'Octuor à cordes opus 20 et du Quatuor à cordes opus 44 de Félix Mendelssohn, joué par les Quatuors Auryn et Minguet (DVD TACET D94).
Jamais auparavant on n'a pu entendre cet octuor comme s'il était joué par quatre (!) trios à cordes (!). Quel que soit son emplacement par rapport aux enceintes, l'auditeur entend toujours un trio à cordes :
Emplacements des musiciens pour l'Octuor de Mendelssohn (DVD TACET D94)
Le résultat : un splendide équilibre entre les instruments aigus et les instruments graves, dans toutes les directions. Si, mentalement, on coupe le son perçu de partout en deux moitiés, quel que soit l'endroit où on a pratiqué la coupe, on entend un quatuor à cordes. L'œuvre, dans son écriture elle-même, se prête à toutes sortes de combinaisons de ce genre. Celle la plus pratiquée par Mendelssohn est celle indiquée dans le schéma ci-contre. Il suffit de jeter un coup d'œil à la partition pour se rendre compte de la complexité de son écriture. Grâce à une mise en sons acoustique bien pensée, pour la première fois, il est possible de "suivre" sans aucune confusion les lignes mélodiques ou les parties qui passent d'un instrument à un autre.
Autre point à noter : les membres d'un octuor se sentent plongés dans un véritable orchestre par rapport à un quatuor à cordes. Pour l'auditeur, cette sensation ne peut pas être reproduite par un enregistrement stéréophonique : le plus souvent, les violoncelles et les altos, installés côté à côte, se contrarient au niveau du son. Une disposition circulaire des instruments, plus ouverte et écartée, leur juxtaposition inhabituelle (les deux altos et les deux violoncelles se situent désormais chacun à l'opposé l'un de l'autre, au lieu d'être à côté l'un de l'autre) et la reproduction sur plusieurs canaux - avec l'auditeur qui se trouve au beau milieu - évite toute confusion sonore. Les intentions et les souhaits du compositeur apparaissent alors en toute clarté.
Qui peut m'aider à connecter et installer correctement mon système d'écoute ?
Le plus simple consiste naturellement à faire appel pour cela à une tierce personne professionnelle - par exemple, votre revendeur - et de ne pas vous en occuper. Mais dans les autres cas, on tire peu d'informations des manuels utilisateur. Nous avons pensé à vous : notre Blu-ray "More Power and Ideas - for your Surround system" facilite grandement l'initiation au multicanal. Il permet en effet, sans recourir à des instruments de mesure, de déterminer rien qu'avec vos oreilles si tout se basse bien.
(Blu-ray B154))
Faut-il un écran pour pouvoir écouter des disques en TACET Real Surround Sound ?
Non. Tous les supports audio multicanal TACET, qu'il s'agisse de DVD Audio, de SACD ou de Blu-ray, s'utilisent aussi facilement qu'un simple CD. Sur certains (Blu-ray par exemple) des informations sont disponibles à l'écran, mais elles ne sont pas indispensables pour lancer la lecture.
De quel type de lecteur ai-je besoin ?
La situation a beaucoup évolué depuis 1997 (lancement commercial du support DVD). Tout d'abord est apparu le DVD Audio, qui, pour être lu en " vraie " haute résolution, demandait un "lecteur de DVD Audio" spécifique - même si le plus souvent, le support comportait une couche basse résolution compatible avec les lecteurs de DVD Vidéo, beaucoup plus répandus. Puis arriva le SACD, multicanal ou stéréo, demandant lui aussi un lecteur dédié - évidemment incompatible avec le précédent format. Des lecteurs " universels ", compatibles SACD et DVD Audio, apparurent ensuite sur le marché. Puis est arrivé le Blu-ray vidéo, suivi par les téléchargements de fichiers audio haute résolution par Internet : plus de support physique désormais, téléchargement puis lecture directement sur l'ordinateur depuis le disque dur, ce qui a fait évoluer les mentalités vers la "dématérialisation". Un certain nombre de mélomanes ont ainsi commencé à transférer toute leur discothèque sur disque dur ou autre support de masse informatique, pour mieux la classer. Répondre à la question du choix du lecteur est donc relativement facile. Recherchez un modèle compatible avec le plus possible de formats, sinon tous les formats existants. À quoi peut servir, en effet, le plus beau lecteur du monde, s'il ne peut pas lire les enregistrements que vous désirez écouter ? On trouve en effet aujourd'hui des lecteurs " universels " conçus pour lire tous les formats existants : non seulement les supports physiques (DVD Vidéo, DVD-Audio, SACD, Blu-ray), mais aussi les flux numériques provenant d'un ordinateur (via un port USB par exemple, voire sans fil).
Assurez-vous que votre lecteur dispose de 5 + 1 sorties analogiques - ce qui est quasiment toujours le cas sur les DVD-Audio/SACD, mais assez rare sur les lecteurs Blu-ray. Et n'oubliez pas que pour pouvoir écouter des enregistrements en Surround, il faut disposer, en plus du lecteur, d'un amplificateur multicanal et de 5 enceintes plus un caisson de graves. (voir "Combien d'enceintes acoustiques me faut-il ?")
Pour plus d'informations sur ce thème : Liens (en préparation).
Comment dois-je régler mon lecteur ?
Pour lire des DVD Audio et des DVD Vidéo, il faut s'assurer que le lecteur n'est pas paramétré pour effectuer de lui-même un downmix - autrement dit, mixer tous les canaux en gauche/droite : ce qu'on veut est justement écouter séparément les 5.1 canaux enregistrés ! Sur les lecteurs de SACD, vérifiez que le lecteur n'est pas réglé pour lire le flux stéréo gravé sur le disque, que ce soit au format DSD ou la couche CD. Les Blu-ray TACET (comme ceux d'autres marques) sont plus faciles à utiliser : touche rouge de la télécommande = 5.1, touche jaune = stéréo, et de toute façon, par défaut, le disque est toujours lu automatiquement en 5.1 si possible.
Puis-je encore utiliser mon ancien amplificateur stéréo ?
Non. Si vous en aviez trois, vous disposeriez d'assez de canaux d'amplification pour le 5.1, mais le réglage du volume (position rigoureusement identique sur les six canaux) deviendrait alors problématique.
Quel type d'amplificateur Surround dois-je acheter ?
Vérifiez qu'il possède au moins 5 + 1 entrées analogiques, ainsi qu'une entrée numérique (HDMI) pour les Blu-ray et une entrée numérique S/PDIF (optique ou coaxiale) pour la restitution du son des DVD Vidéo. Dans ce cas, vous êtes vraiment paré pour toutes les éventualités.
Comment brancher le lecteur à l'ampli Surround ?
Lecteur Blu-ray : via HDMI (conseillé).
Lecteur SACD : entrées/sorties analogiques 5.1 (si disponibles)
Lecteur de DVD Audio : entrées/sorties analogiques 5.1 (si disponibles)
Lecteur de DVD Vidéo : entrées/sorties numériques (coaxiale, sur cinch/RCA, ou optique, sur TOSLink)
Comment régler l'ampli Surround ?
Une fois le signal multicanal trouvé et sélectionné, réglez ensuite tous les canaux au même niveau - et vérifiez qu'aucun retard numérique n'est activé sur tel ou tel canal. Ce n'est que si vous percevez des différences de restitution entre les canaux qu'il faut modifier le niveau de l'un ou le retard de l'autre. Et désactivez tous les modes de style "Movie Theatre", "Disco", "Rock Concert", "Concert Hall" ou assimilés.
Là aussi, le recours à notre Blu-ray B154 peut être très précieux.
Que signifie " Bass Management " ?
Le "Bass Management" (littéralement, "gestion des graves") est une fonction "extrayant" les fréquences graves de tous les canaux, les sommant et les envoyant sur le canal prévu pour le caisson de graves. Le but est de "soulager" dans ce registre exigeant de petites enceintes, pourvues d'un boomer de diamètre réduit, en confiant la restitution du grave au caisson. Il ne faut pas relier directement la sortie ".1" du lecteur multicanal au caisson de graves, mais passer par l'ampli - qui se charge du "bass management" sur les autres canaux. C'est donc la sortie ".1" de l'ampli qu'il faut relier au caisson.
Puis-je réutiliser mes vieilles enceintes acoustiques ?
Oui. En stéréo, il était indispensable que les deux enceintes acoustiques soient identiques. De ce point de vue, une installation Surround (multicanal) se montre plus "tolérante". Les enceintes arrière ne doivent pas forcément être identiques aux enceintes avant. C'est mieux si elles le sont : c'est même la configuration optimale. Mais vous pouvez très bien compléter vos deux enceintes actuelles par deux (ou trois) enceintes supplémentaires, et bien sûr, par un caisson de graves. (De votre chaîne stéréo actuelle, vous ne pourrez récupérer que deux enceintes : le lecteur de CD stéréo et l'ampli stéréo ne sont pas réutilisables).
Si les enceintes arrière ne sont pas identiques aux enceintes avant, ce n'est pas un problème : la prise de son des enregistrements TACET est prévue pour. La qualité des " enceintes arrière " est aujourd'hui très bonnne, bien suffisante pour une restitution Surround de qualité. L'effet provient principalement du côté multicanal.
Combien d'enceintes acoustiques me faut-il ?
Pour expérimenter pleinement les finesses sonores du TACET Real Surround Sound, une configuration à deux enceintes ne suffit pas. Le plus souvent, les installations Surround sont au format 5.1 : 5 enceintes + 1 caisson de graves. C'est ce format qu'adoptent les productions TACET. Toutefois, le canal grave (le .1) n'a jusqu'ici jamais été utilisé chez TACET. Ce n'est pas nécessaire, puisque chacun des 5 autres canaux est "pleine bande" - autrement dit, sa bande passante descend jusqu'à 0 Hz. On peut aussi presque toujours répartir le contenu du canal central sur les deux enceintes avant gauche/droite, que ce soit au niveau du lecteur ou de l'amplificateur. Autrement dit, il est possible, sans grande dégradation de qualité, d'écouter des enregistrements TACET sur une configuration de type 4.0 - autrement dit, composée de quatre enceintes seulement.
Il est toutefois possible que vous soyez obligé d'utiliser un caisson de graves, si les autres enceintes se montrent trop limitées dans ce registre. Cet aspect est indépendant du contenu du canal .1 (ou LFE) gravé sur le support multicanal. Voir la question "Qu'est-ce que le bass management", ci avant.
Pour des raisons artistiques, il peut également arriver que tous les canaux ne soient pas utilisés. Par exemple, le canal central peut ne pas contenir grand chose. Pas de problème à cela, et il ne faut rien tenter de modifier : le terme "5.1" ne signifie pas que ces canaux sont occupés en permanence, mais simplement que les enregistrements TACET sont compatibles au standard 5.1.
Comment placer les enceintes ?
Selon un cercle dont vous, auditeur, occupez le centre. Plus le placement des enceintes se rapproche de ce cercle idéal (distance et angle), mieux c'est. Si deux enceintes sont trop serrées, ou au contraire trop éloignées, la vraisemblance de la restitution de l'espace sonore en pâtit. Le respect des timbres et le plaisir musical n'en sont pas modifiés. Par ailleurs, les enceintes composant un système 5.1 doivent toutes se trouver à une hauteur identique.
comme-ci... ou ...comme-ça
Entendre la musique venir de l'arrière - n'est-ce pas un peu dérangeant ?
Nous ne pouvons hélas aborder ce thème ici que d'un point de vue théorique. La parution du premier DVD Audio en TACET Real Surround Sound a suscité des discussions acharnées. Depuis, la polémique est retombée, et au fil des années, s'est développé un noyau sans cesse croissant d'auditeurs ne craignant pas de se laisser surprendre par les nouvelles possibilités esthétiques et musicales ouvertes par ces nouveaux supports audio. Nous suggérons d'ailleurs de ne pas trop se plonger dans la théorie, mais d'écouter tout simplement quelques-uns de nos enregistrements, et de se demander ensuite si on trouve cela plaisant ou non.
Ce type de restitution élargit l'horizon, dans tous les sens du terme. Il existe même des cas où, par la suite, l'auditeur ne supporte plus ensuite d'avoir les musiciens " devant le nez ". La musique devient d'autant plus suggestive, elle inspire l'imagination, chaque auditeur découvre de nouvelles associations. En fermant les yeux, on peut se perdre et rêver au loin - car les oreilles n'entendent pas que " devant ", mais tout autour de soi, contrairement aux yeux. Le TACET Real Surround Sound peut se révéler comme un puissant stimulant de l'audition, et élargir les représentation auditives conventionnelles auxquelles nous sommes jusqu'ici habitués.
Quelle est la résolution des supports audio TACET ?
Sur les enregistrements TACET Real Surround Sound, chaque canal offre une meilleure qualité sonore que ceux d'un CD stéréo ! En effet, ce dernier possède une fréquence d'échantillonnage de 44.1 kHz, alors que celle des supports multicanaux Real Surround TACET est de 96 kHz (48 kHz pour quelques-uns). Quant à la résolution numérique, les 16 bits du CD sont devenus 24 bits, ce qui correspond à une précision 256 fois supérieure !
Parfois, les lecteurs indiquent combien de canaux sont utilisés pour la restitution musicale, ainsi que la valeur de la fréquence d'échantillonnage. Même si vous ne lisez " que " 48 kHz, pas d'inquiétude : la qualité audio ainsi obtenue est déjà excellente, et la plupart des professionnels ne font déjà pas la différence avec un original analogique. Et la fréquence d'échantillonnage de 96 kHz permet d'aller encore plus loin ! En ce qui concerne le 96 kHz, une controverse existe : cette très haute valeur de fréquence d'échantillonnage propose-t-elle une réelle amélioration sonore, incontestable, perceptible par toutes les oreilles, ou seulement par quelques-unes ? Les diverses contributions à ce débat très académique sont parfois amusantes, toujours intéressantes. Des études indépendantes concluent à une absence d'amélioration. Quand même des ingénieurs du son ou des Tonmeister ne distinguent pas immanquablement un enregistrement original analogique ou sa transcription en numérique, doubler la fréquence d'échantillonnage ne doit pas changer grand-chose…
Nous préférons nous tenir à l'écart de ce débat. De toute façon, les aspects les plus cruciaux dans la réussite d'un enregistrement restent l'attention et la créativité portées lors de la prise de son, la maîtrise des instrumentistes, et bien sûr le savoir-faire et l'expérience du réalisateur musical dans le domaine du Real Surround Sound. Le livret de chaque production en TACET Real Surround Sound mentionne les options esthétiques adoptées lors de l'enregistrement, par écrit et avec des schémas. Cela n'existe nulle part ailleurs. TACET indique également, clairement et en grands caractères, où on peut trouver du Real Surround Sound, et a créé un logo bien reconnaissable. Ceci afin d'éviter tout malentendu ou confusion auprès des acheteurs, mais aussi pour bien affirmer, de façon active, que cette production est en Real Surround Sound, donc qu'il a demandé un travail intensif.
En résumé, voici les résolutions correspondant à chaque support utilisé par TACET :
Blu-ray : version 5.1 et stéréo commutables via la télécommande. Dans les deux cas : 96 kHz / 24 bits.
SACD : flux au format DSD (1 bit, 2,8224 MHz), obtenu le plus souvent par conversion d'un flux PCM comme celui d'un DVD Audio.
DVD Audio : 24 bits/96 kHz sur chaque canal. Certains des premiers enregistrements TACET étaient en 24 bits/48 kHz " seulement ".
Qu'est-ce qui sonne le mieux : Blu-ray, SACD, DVD Audio, fichiers téléchargés ?
En ce qui concerne la qualité d'écoute, ces supports sont " transparents ". Ils possèdent tous un son exceptionnel. On préférera l'un ou l'autre pour des raisons pratiques : quel lecteur vous possédez déjà, si vous voulez pouvoir écouter une version stéréo facilement ou non… Nous vous recommandons toutefois de choisir un lecteur le plus " universel " possible, afin de pouvoir lire le maximum de formats disponibles. À quoi sert la plus belle configuration du monde si demain, sur le label X, sort le dernier enregistrement de l'artiste Y, votre préféré, mais sur un support que vous ne pouvez pas lire ?
Qui est TACET ?
TACET est une maison de production discographique, pionnière des productions en Real Surround Sound. C'est également le nom commercial d'un label discographique commercialisant des CD, des DVD Audio, des SACD, des Blu-ray et des disques vinyle. TACET est, dès le départ, fidèle à une conception vraiment "multicanal", par opposition à une politique de "stéréo améliorée". La firme travaillait dès 1997 à la conception novatrice et créative du son Surround. La première référence multicanal est apparue au catalogue en 2000 : une dimension symbolique qu'on peut difficilement ignorer.
TACET a été fondée en 1989. C'est une petite maison de disques, installée dans Bad Cannstatt, à Stuttgart, dans les environs du Kurpark. Depuis le début, le mot-clé chez TACET est "innovation", à la fois d'un point de vue musical et d'un point de vue technique.
Les productions TACET s'adressent aux auditeurs exigeants, qu'ils apprécient plus particulièrement le support CD, le disque vinyle, le SACD, le Blu-ray ou le DVD Audio. Ce qui ne signifie pas que les enregistrements ne sont destinés qu'à une minorité des mélomanes classiques : au contraire, le nombre de convertis va sans cesse croissant - car les productions TACET permettent de redécouvrir la musique. Avec tout le feu ou le charme sensuel des interprétations, et dans toute leurs plénitude et leur naturel.
Les productions multicanal TACET sont de qualité audiophile, et suscitent souvent des critiques dithyrambiques dans la presse musicale spécialisée, à la radio et dans la presse quotidienne. L'homme aux manettes n'est ni un gestionnaire, ni un PDG, mais le fondateur et propriétaire de TACET lui-même : Andreas Spreer, musicien et Tonmeister diplômé de l'école de Dortmund - qui effectue aussi les prises de son. Il s'est vu décerner, en décembre 2002, le Prix de la Critique de Disques Allemande, pour avoir " créé l'une des plus impressionnantes productions multicanaux dans le domaine de la musique classique ". Une distinction dont la remise officielle constitua pour lui un grand honneur.
En termes de son, TACET est toujours en quête d'un résultat plus "naturel", n'hésitant pas à emprunter des voies différentes. Ainsi, la série " Tube-Only " (" tout-lampes ") sur disque vinyle recrée le son chaud et naturel tant apprécié sur les microsillons des débuts de la stéréophonie, dans les années 50/60. Ce qui n'a pas empêché TACET, en parallèle, de pratiquer des enregistrements multicanal en numérique haute résolution, publiés d'abord sur DVD-Audio, puis sur SACD, et enfin sur Blu-ray, constituant des références dans le domaine de l'esthétique et de la musicalité
Sur CD et disque vinyle, TACET recherche le plus grand naturel possible. Ce résultat est, de façon surprenante, souvent atteint avec un minimum d'efforts techniques, mais avec un maximum de préparation technique et un choix minutieux des tout meilleurs équipements disponibles.
Une pensée novatrice (non seulement au niveau du son multicanal, mais aussi des disques vinyle, par exemple ceux à lire à l'envers, " oréloB "), des connaissances et une expérience hors du commun permettent à TACET de proposer des sensations et des événements musicaux non seulement impressionnants, mais aussi parfaitement convaincants. TACET est synonyme de concepts artistiques inhabituels, de personnalités musicales exceptionnelles et de son de qualité audiophile.
Les techniques d'enregistrement sont mises au service des intentions du compositeur, et concourent à la clarté des idées des musiciens. C'est encore plus évident sur les supports multicanaux Audio, encore plus transparents et d'une sensualité sonore plus affirmée que sur les CD TACET. Le son TACET est authentique, sensuel et subtil, et encore plus efficace sur support multicanal.
Les productions audio multicanal TACET :
Les productions audio multicanal TACET
Version 3.0
© 2003 TACET
Conception et texte original : Ulrich Oesterle
Rédacteur en Chef/Responsable éditorial : Andreas Spreer
Traduction française : Franck Ernould
Toutes les précisions techniques sont données dans l'état actuel de nos connaissances, elles peuvent être soumises à l'évolution technologique.
Aucune responsabilité ne sera acceptée.
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